Aller directement au contenu

PLFSS 2025 : Les propositions des entreprises du médicament

Alors que le Gouvernement s’apprête à présenter le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, les entreprises du médicament, regroupées au sein du Leem, soumettent des recommandations pour assurer l’accès des Français aux traitements tout en préservant l’attractivité du secteur pharmaceutique. Le Leem propose des mesures pour maîtriser la clause de sauvegarde, un mécanisme …

PLFSS 2025 : Les propositions des entreprises du médicament
Le Leem propose des mesures pour maîtriser la clause de sauvegarde, un mécanisme qui pénalise financièrement les laboratoires en imposant des taxes disproportionnées. Les entreprises appellent à plafonner cette clause à 1,6 milliard d’euros dès 2024, avec une réduction progressive à 500 millions d’euros d’ici 2027, afin de soulager les entreprises tout en préservant l’accès aux médicaments.

Alors que le Gouvernement s’apprête à présenter le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025, les entreprises du médicament, regroupées au sein du Leem, soumettent des recommandations pour assurer l’accès des Français aux traitements tout en préservant l’attractivité du secteur pharmaceutique.

Le Leem propose des mesures pour maîtriser la clause de sauvegarde, un mécanisme qui pénalise financièrement les laboratoires en imposant des taxes disproportionnées. Les entreprises appellent à plafonner cette clause à 1,6 milliard d’euros dès 2024, avec une réduction progressive à 500 millions d’euros d’ici 2027, afin de soulager les entreprises tout en préservant l’accès aux médicaments.

Conscientes des contraintes budgétaires, elles suggèrent un plan d’économies de 1,1 milliard d’euros, incluant la promotion du bon usage des médicaments et l’accès facilité à des traitements sans prescription obligatoire. Cette stratégie vise à maintenir un système de santé durable sans compromettre la qualité des soins.

Le Leem alerte également sur la lenteur des procédures d’accès aux nouveaux médicaments. Le délai moyen en France est de 527 jours, contre seulement 126 jours en Allemagne. Une réforme est donc indispensable pour permettre aux patients d’accéder plus rapidement aux innovations thérapeutiques.

Les entreprises du médicament appellent à un « choc de simplification » pour accélérer ces procédures et à une politique pharmaceutique ambitieuse qui réponde aux besoins des patients tout en préservant la compétitivité du secteur en France.

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse
En vidéo
Send this to a friend